L’association des Bayogo remet en cause la légalité de l’association dénommée « Jeunesse Mayogo pour le Changement.
Cette mise au point est reprise dans une correspondance adressée au procureur de la République près le parquet de grande instance d’Isiro dont Jambo Fm dispose copie. Qualifiée d’une structure de fait, l’Association des Bayogo reproche à la Jeunesse Mayogo pour le Changement, la violation intentionnelle de la décision des autorités traditionnelles Mayogo, les dispositions statutaires et les principes Yogo qui reconnaissent uniquement la Jeunesse Mayogo, l’Union Culturelle de la Communauté Mayogo/UCCM, Élites Mayogo et le comité des sages comme sous composantes de ASSOBAYO, structure mère.
D’après l’esprit de cette correspondance, les initiateurs de la sous structure précitée sans qualité et en quête de positionnement politique, l’auraient créée dans le seul but de semer de la cacophonie et diviser davantage la communauté Mayogo, ce, en dépit de l’appel à l’ordre du chef Roger Roger Anga Gaga Tongolo 4.
Dans sa lettre, l’Association des Bayogo (ASSOBAYO) demande par conséquent au procureur près le tribunal de grande instance faisant office du notaire, de ne pas notarier un quelconque statut reprenant le nom de Mayogo ou Jeunesse Mayogo, conformément aux articles 17, 22 et 29 de son statut.
La presse locale copiée à cet effet, est appelée à ne autoriser aucun entretien ou une quelconque diffusion de messages émanant de quiconque au nom d’une des structures précitées pour le compte de la communauté Mayogo de peur de s’exposer à la colère de celle-ci et de ses responsables, prévient le document.
Étienne Akanziade Enusiae, alors président de l’association des Bayogo, signataire de cette correspondance, exhorte chacune des autorités copiées à se charger de tout contrevenant à la présente, peut-on lire dans ladite correspondance.
Rappelons que c’est depuis les joutes électorales du second degré, qu’on assiste à des sorties médiatiques intempestives de la structure incriminée au nom de la jeunesse Mayogo, et pour lesquelles elle reprochée.
Joël Lembakasi