Le 1er décembre 2020, le 1er décembre 2024. Cela fait maintenant quatre ans depuis la disparition de Docteur Sénateur Lola Kisanga, un grand baobab et figure emblématique de la politique congolaise. En cette occasion tragique, la société civile, regroupée au sein des forces vives du territoire de Faradje, se souvient d’un homme puissant dont le leadership a grandement contribué au développement de la grande province orientale qu’il a dirigée avant son démembrement en quarante provinces, où il a été le tout premier gouverneur démocratiquement élu de la province du Haut-Uele.
Alors que le Chef de l’État est présent dans la province du Haut-Uele, Jean-Claude Malitano, le coordonnateur de cette organisation citoyenne, a exprimé son souhait que Félix Tshisekedi honore la mémoire de Lola Kisanga, qu’il considère comme un catalyseur de l’union sacrée de la nation.
« Il est crucial de noter que le 1er décembre marque deux événements significatifs pour la province du Haut-Uele. Cette année, nous célébrons le 60e anniversaire de l’assassinat de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta, ainsi que le 4e anniversaire de la disparition inattendue de Docteur Sénateur Lola Kisanga, le tout premier gouverneur démocratiquement élu de la province du Haut-Uele et ancien gouverneur de l’ancienne province orientale. Nous saisissons cette occasion pour inviter le Chef de l’État à se souvenir de Lola Kisanga, une figure marquante pour notre pays et un initiateur de l’union sacrée de la Nation qui soutient le Président Félix Tshisekedi. Il est primordial de demander au Chef de l’État d’honorer sa mémoire en érigeant un monument, un hôpital et d’autres infrastructures à Faradje, sa terre natale, en reconnaissance de ses précieux services rendus à la nation congolaise », a déclaré Jean-Claude Malitano.
Cet acteur de la société civile a également souligné l’importance de construire un monument, une école et une structure sanitaire en mémoire de Lola Kisanga sur sa terre natale de Faradje.
Il convient de rappeler que le Docteur Sénateur Lola Kisanga est décédé à Kinshasa le 1er décembre 2020 des suites du coronavirus, selon des sources médicales, bien que l’autopsie exigée par l’association culturelle « Lisanga ya Bana Faradje » (LIBAFAR) n’ait toujours pas été réalisée à ce jour.
Rédaction