Selon le médecin chef de zone sanitaire de Makiso Kisangani dans la province de la Tshopo joint ce matin par ORIENTALINFO.NET, la victime, une fille de 15 ans habitant la 9ème avenue TSHOPO dépêchée précipitamment dans le coma à l’hôpital général de référence de Makiso tôt le matin de dimanche 09 septembre au four de 7h00′ a présenté les symptômes maximum de la maladie à virus Ebola. Elle est morte moins de 45′ minutes après le prélèvement des échantillons sur elle.
Ses parents ont renseigné aux responsables sanitaires que la fille prénommée Sarah était fraîchement revenue de Mambasa en Ituri où elle y était passée ses vacances scolaires. Elle a développé depuis mercredi dernier adomicile et sous l’automédication des céphalées, la fièvre, l’angine, diarrhée et consorts explique le Docteur Lolo Ofolio.
L’hopital a pris le soin de placer son cadavre dans un sac mortuaire et désinfecter le personnel médical, les 3 proches de la victime et leur local avant un enterement sécurisé opéré par des agents de la Division Provinciale de Santé. Cependant, l’inquiétude persiste sur l’identité du motard qui a conduit la victime à l’hôpital restant jusque là non repéré.
En attendant probablement dans 48 heures les résultats des échantillons prélevés puis envoyés à l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB) à Kinshasa, le médecin chef de zone sanitaire de MAKISO KISANGANI conseille à la population l’observance stricte des règles élémentaires d’hygiène notamment le lavage obligatoire des mains. Il plaide également pour le renforcement des mesures préventives dans les lieux publics notamment les écoles, les parkings, banques et autres afin d’éviter une surprise désagréable.
Rappelons que c’est depuis le 01 août dernier que l’épidémie de la maladie à virus Ebola a resurgi pour la 10ème fois en République du Congo précisément dans la région de Mangina en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu avant de s’étendre sur la région de Mambasa en Ituri. On en enregistre à ces jours de nombreux décès et plus de 5.000 personnes mises sous surveillance selon le ministère de tutelle.
Héritier MUNGUMIYO/orientalinfo.net
