La Compagnie Multimodale d’Ingénierie des Services Miniers (COMISEMI) a apporté ce dimanche 19 janvier  une assistance  humanitaire aux sinistrés du récent incendie de Giro dans le groupement Magalagewe communément appelé Bugutali, chefferie  Mariminza, en territoire  de Watsa (Haut-Uele).

Constituée  de 100 matelas  et de deux balles de couverture,  cette assistance a été  remise à  la commission mixte instituée  par le gouvernement provincial  et chargée de réception,  gestion et distribution des assistances humanitaires en faveur  de ces sinistrés. Il a fallu parcourir une distance de près de 100 kilomètres pour y arriver,  preuve d’amour et d’abnégation  pour l’équipe de cette entreprise créée par Dominique Atafo Matikulu, digne fils du terroir.

Au nom du directeur  Général de la COMISEMI,  Junior Ukelo,  responsable des ressources humaines  de cette sous-traitance  de Kibali GoldMines a indiqué que cette assistance est une réponse à  l’appel lancé  par le gouverneur de province  mais aussi une marque de partage et de compassion pour ces sinistrés.

 » Vous savez que la COMISEMI  a toujours  voulu partager son petit  revenu avec la population et nous avons  toute une planification dans le cadre social en faveur de la population du territoire de Watsa. Cette  situation de Giro  nous a brusqués mais il fallait  agir en procédure  d’urgence afin de nous permettre de venir et assister ces sinistrés. C’est une preuve de notre engagement  vis-à-vis  du gouvernement provincial  et des communautés locales. Le souhait est que cette assistance  bénéficie réellement  aux nécessiteux. Et que la  population de Giro puisse considérer ce petit don comme une marque de partage car pour la COMISEMI, la sécurité  du business  dépend du bien-être  de la communauté  riveraine. C’est pourquoi  nous faisons  du bien-être  social, notre leitmotiv en droite ligne également avec l’ADN de Barrick, notre partenaire . », a-t-il fait savoir.

Junior Ukelo a exhorté les autres entreprises  à  emboîter le pas à la COMISEMI au vu de l’urgence humanitaire sur le terrain :

 » La FEC, la FENAPEC, les entrepreneurs et toute personne qui a la possibilité de vouloir  assister cette population victime de l’incendie  ne doit pas faire la moindre hésitation quel que  soit le niveau de son apport. Ici, une occasion  de lancer un appel particulier  aux sous-traitants  de Kibali Goldmines,  si nous pouvons tourner nos regards vers la population  de Giro, ça  serait  une très  bonne chose parce que Giro que nous voyons  aujourd’hui,  constitue  un centre d’opportunités d’affaires  dans les années à venir. Il ne serait  pas bon  que  quelqu’un  vienne se faire  de l’argent  sans avoir de l’empathie  à  cette population.  C’est le moment où on reconnaît  les vrais amis au pendant la souffrance. Demain, nous serons les premiers à réclamer des marchés pendant qu’aujourd’hui  personne n’est là  pour soutenir  cette population souffrant sur cette terre d’opportunités. »

Cette assistance  est vivement  saluée  par le chef de division  des affaires  humanitaires et solidarité dans la province  du Haut-Uele  qui pilote  la commission  précitée. D’après Roger MANDINGWE, ce don tombe en point nommé car, la situation  humanitaire des sinistrés reste très  déplorable nécessitant  une conjugaison d’efforts.

Même  réaction côté  société civile. Son coordonnateur  Jean-Paul Ngongo affirme que les sinistrés de Giro ont davantage besoin de ce genre d’assistance.


La joie pouvait  résumer le sentiment de nombreux  bénéficiaires présents  lors de la remise  de cette assistance humanitaire de la société COMISEMI SARL, une sous-traitance  de Kibali Goldmines qui se distingue  non seulement par l’expertise et la qualité de ses travaux  dans le secteur  du forage de haute facture mais surtout par des actions  sociales au sein des communautés.

Pour mémoire,  le 09 janvier 2025, un incendie  provoqué par un jeune qui tentait  de s’immoler, embrase Kameni, le quartier commercial  de cette agglomération  minière réduisant, au passage,  près de 600 maisons  en cendre. Environ 3 000 personnes  se retrouvent subitement sans abris et sont obligées  de passer la nuit soit à la belle étoile soit dans des églises ou dans des familles d’accueil. La chambre de commerce  évalue la perte économique due à  ce drame à plus  de 1 290.000 dollars  américains.

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