Mme TEMOYO AGABHUNA Marie-Jeanne, vice-présidente d’AFEWA sensibilisant les élèves à l’école Ndala samedi 15 septembre 2018/ photo, Ltt

L’activisme sexuel précoce reste l’une des raisons du taux élevé de la déperdition scolaire chez les filles en territoire de Watsa dans la province du Haut-Uélé.

Sur dix abandons par an, aux moins sept sont dûs aux grossesses précoces chez les filles tant dans les écoles publiques que privées, au secondaire tout comme au primaire se désole l’association des femmes enseignantes de Watsa (AFEWA)

Pour lutter contre ce fléau qui gangrène la société et frêne le cursus scolaire normal des filles scolarisées, cette structure a initié depuis le début de l’année scolaire 2018-2019 une campagne de sensibilisation sur les grossesses précoces en milieu scolaire dans plusieurs écoles du coin. Les sensibilisatrices mettent en avant dans leurs interventions les conséquences fâcheuses des grossesses précoces afin d’amener les filles et garçons à la prise de conscience. Ce samedi 15 septembre 2018, elles
étaient dans trois différents sites de sensibilisation dans la cité minière de Durba.

Le manque d’une éducation sexuelle de base, concubinage enseignant-élève au côté de l’irresponsabilité de certains parents, la promiscuité et la consommation abusive des boissons fortement alcoolisées et des drogues sans oublier l’éducation diffuse et l’amour à outrance des plaisirs par les enfants pour ne citer que ceux là sont énumérés comme étant de nombreux facteurs à combattre pour la normalisation des choses.

Mme TEMOYO AGABHUNA Marie-Jeanne, vice-présidente d’AFEWA plaide pour la prise de conscience individuelle et collective devant ce fléau et des sanctions exemplaires aux auteurs de viols et grossesses précoces en milieu scolaire. Et ceci d’autant plus qu’un dixième seulement de filles-mères revenues à l’école parvient à terminer les études.

Timothée Tamino

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