La coordination dela société civile territoriale de watsa dans la province du Haut-Uélé à haussé le ton mercredi 19 septembre 2018 pour dénoncer les procédures non orthodoxes qu’utiliseraient les agents de la commission électorale nationale indépendante antenne locale avec la bénédiction des autorités provinciales de la CENI dans le recrutement des agents temporaires.
Dans une lettre adressée au secrétariat provincial de la Centrale électorale dans le Haut-Uélé et dont une copie est parvenue à orientalinfo.net, les forces vives du territoire de watsa se désolent de la désorganisation caractérisant depuis la révision du fichier électoral 2016-2018 dans l’antenne de watsa.
Une situation qui se manifeste par le paiement tardif du salaire des membres des centres d’inscription ,le non traitement des contentieux liés à ce processus pour ne citer que ceux là sans oublier la guerre interminable contre la non considération des compétences locales dans le recrutement des ressources humaines.
Face à cet tableau sombre, cette structure citoyenne propose:
« Aux responsables de la CENI d’être plus regardants par rapport au recrutement de ces agents temporaires et que ces derniers tiennent compte de mérite de candidat recruté localement pour donner la chance aux résidents du territoire au risque de compromettre le bon déroulement du processus et surtout les élections du 23 décembre prochain dans le territoire de Watsa. Qu’on cesse avec cette mauvaise habitude d’importer les travailleurs. » lit-on dans correspondance signée par Odon BULERI, qui en est son coordonnateur.
À la commission électorale nationale indépendante antenne de Watsa, ces allégations sont balayées d’un revers de main.
Son chef intérimaire John Bagbalanga Yabu parle des allégations gratuites et non fondées.
« les offres de la CENI sont toujours publiques. Nous avons lancé à travers les radios des communiqués. Et tout monde qui a déposé son dossier a été traité d’une manière égale. Aucun dossier n’a été rejeté. Maintenant nous sommes entrain de les tester. Ce test se fait sur machine grâce à un logiciel adapté et nous mêmes ne voyons pas les résultats. Ils nous sont communiqués par la plénière à partir du bureau central à Kinshasa. Il n’y aucun mécanisme mis en place pour écarter les compétences locales. Si la société civile en a des preuves, qu’elle les a apporte. »
Rédaction