Les réfugiés Sud-soudanais hébergés au site de Meri à Aba dans le territoire de Faradje dans la province du Haut-Uélé en République Démocratique du Congo se sont violemment soulevés vendredi 09 novembre 2018.
Une manifestation pour protester contre la décision du Haut pour les Réfugiés(HCR) délistant désormais des femmes congolaises épouses aux réfugiés du nombre des bénéficiaires de l’assistance humanitaire.
selon Rigobert Madrakele, coordinateur de la société civile de Faradje, la tention était vive dans ce camp hébergeant plus de 33.200 de ces réfugiés sud-soudanais. Dans la foulée, cinq humanitaires dont deux du CNR, deux autres du PAM et un du HCR pris en partie ont été grièvement blessés. Tous ont été acheminés d’urgence à Aru dans la province de l’Ituri pour des soins.
Ces informations sont confirmées par l’administrateur du territoire de Faradje. Edmond Lokakao Lupanshia parle d’une incompréhension à la base de cette situation. L’autorité territoriale qui revient du site de l’incident déplore l’usage de la violence comme arme de revendication.
« Nous avons déjà mis la main sur quelques meneurs et espérons que la situation ne va plus se reproduire. Aussi les enquêtes continuent pour avoir une liste des victimes parmi les réfugiés puis établir les responsabilités. Vous ne pouvez pas revendiquer là où vous n’avez pas droit, c’est clair. C’est celui qui porte le statut de réfugié qu’on prend en charge. Malheureusement, les dames désactivées de la base de données n’ont pas voulu comprendre cela. Qu’on soit marié par un soudanais ou que l’on ait marié une congolaise, cela ne doit pas créer des troubles ».
Héritier MUNGUMIYO