À l’occasion de la journée nationale de l’arbre célébrée le 05 Décembre de chaque année en République Démocratique du Congo, les services publics provinciaux ayant l’environnement dans leurs attributions dans le Haut Uélé notamment la coordination provinciale de l’environnement, le Fond Forestier National et l’Agence nationale de l’environnement ont organisé à travers le ministère provincial de l’environnement, la cérémonie de plantation des arbres dans les milieux publics de la ville d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé. En 2018, cette journée a été placée sous le thème : « un arbre = une vie »
Cette activité a été présidée par le Gouverneur de province Jean-Pierre Lola Kisanga à l’esplanade de la Mairie d’Isiro, en présence de plusieurs personnalités politico-administratives et des membres du conseil provincial de sécurité du Haut Uélé. Pour prêcher par l’exemple, plus de 123 plantules ont été mises en terre. Dans son allocution, le ministre provincial de l’environnement Ferdinand SANGBALENZI à invité chaque citoyen à planter un arbre pour les générations futures.
De son côté, le coordonnateur provincial de l’environnement dans le Haut Uélé a signifié à l’assistance les rôles positifs que joue l’arbre pour la vie humaine, notamment le traitement médical, la construction des édifices, la production de l’oxygène, la protection climatique, la décoration pour ne citer que ceux là.
Prenant la parole, le Gouverneur de province a recommandé à la population du Haut Uélé de préserver les forêts et d’éviter la déforestation. Jean-Pierre Lola Kisanga a par ailleurs insisté sur la conjugaison d’efforts dans la préservation des forêts.
«Étant donné que l’arbre à travers son feuillage constitue un réservoir de captage de gaz à effet de sert pour lutter contre le réchauffement climatique ; nous devons nous engager à préserver nos forêts pour éviter la dégradation de celles-ci. Aux exploitants forestiers de faire usage des meilleurs pratiques d’exploitation et de pratiquer l’exploitation rationnelle c’est-à-dire lorsqu’un arbre tombe, il faut en planté dix car nous avons tout à gagner dans la préservation que dans l’exploitation. Il est important que tous les acteurs (société civile, les ONGs et le pouvoir public) dans le secteur de l’environnement mutualisent leurs efforts dans un partenariat public privé pour un engagement sérieux dans la préservation de la forêt».
Cette interpellation du chef de l’exécutif provincial vaut tout son pesant d’or au vu de la progression galopante des déserts de Kalahari et du Sahara doublée de l’afflux continu des éleveurs étrangers Mbororo et leur cheptel dans le Haut-Uélé.
Franck DUABO