Les réfugiés sud-soudanais sont abandonnés à leur triste sort au site de Meri dans la cité d’Aba en territoire de Faradje dans la province du Haut-Uélé au Nord-est de la République Démocratique du Congo.

D’après le coordonnateur de la société civile forces vives de Faradje qui tire la sonnette d’alarme, ces réfugiés évalués à plus de 20.000 à ces jours ne reçoivent aucune assistance humanitaire depuis le mois d’octobre dernier.

Conséquence, beaucoup décident désemparement de regagner leur pays d’origine encore en proie à l’insécurité et incertitude politique, la vie dans le camp étant devenue un véritable casse-tête. La malnutrition y est à son comble au côté du manque criant de médicaments et d’autres produits de première nécessité déplore Rigorbert Madrakele qui parle d’un abandon total de ces sud-soudanais.

 » ils nous disent mieux faut rentrer mourir par balle au Sud-Soudan que par la faim au camp « .

Ce dernier lance un SOS aux autorités et organisations humanitaires afin de reprendre avec l’assistance à ces réfugiés.

Les responsables de Haut Commissariat pour les Réfugiés(HCR), du Programme Alimentaire Mondiale(PAM) et du CNR qui opéraient dans ce site sont restés injoignables pour éclairer sur la coupure brutale de leur assistance à ces réfugiés Sud-soudanais vivant sur le sol congolais.

De son côté, l’administrateur du territoire de Faradje ne confirme pas cette information. Edmond Lokakao précise que l’assistance reste disponible nonobstant certains problèmes en cours de résolution.

Rappelons toute fois qu’en novembre 2018 cinq humanitaires avaient été grièvement blessés lors d’un soulèvement des réfugiés de ce camp à la suite de la révision des critères pour bénéficier de l’assistance humanitaire.

Héritier MUNGUMIYO

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