Le suspens sur le processus de délocalisation des personnes affectées par le projet de l’entreprise Giro GoldFields est loin de connaître son épilogue.
La coordination territoriale de la société civile forces vives de Watsa a appelé samedi 09 mars 2019, ladite entreprise minière à élaborer sans plus tardé un programme de délocalisation, de relocalisation et d’indemnisation.
Odon Buleri a aussi estimé qu’il est désormais temps que l’entreprise éclaire l’opinion publique sur cette opération mal réputée. La société civile compte désormais maintenir la pression sur les responsables de Giro GoldFields pour regagner la procédure légale. Le gouvernement provincial qui a récemment clarifié sa partition après avoir été accusé de tous les maux devrait maintenant jouer en vrai arbitre entre les parties prenantes pour une délocalisation apaisée a dit O. Buleri.
« Nous demandons à la société d’élaborer un programme et un calendrier qu’elle devra respecter. C’est son projet et non celui du gouvernement provincial. Ce dernier doit jouer son rôle d’arbitre pour surveiller si qui de la population ou de Giro GoldFields ne veut pas appliquer la loi en vigueur en la matière afin de débloquer ce processus et avancer dans le bon sens ».
Amorcé depuis mardi 20 juin 2017, le processus annoncé pour exemplaire est devenu à ces jours sujet des commentaires, spéculations et suspicion pendant que les bénéficiaires croupissent dans une misère indescriptible dans la localité de Giro, groupement Bugutali, territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uélé au Nord-est de la République Démocratique du Congo.
Il sied de noter que cet appel de la société civile corrobore l’exigence légale contenue dans les articles 9 à 12 de la directive (annexe du règlement minier) par rapport aux obligations et responsabilités du titulaire minier.
Ces articles stipulent que l’entreprise minière qui décide de procéder à la délocalisation des communautés locales pour le besoin de son exploitation doit :
1. Élaborer et mettre en œuvre le plan de réinstallation des communautés affectées ;
2. Consulter les communauté affectées et les autres parties prenantes ;
3. Consulter les communautés hôtes ;
4. Faciliter les actions de suivi et l’évaluation du processus de déplacement et de réinstallation.
Orientalinfo.net