Célébration ce vendredi 03 mai du 26è anniversaire de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Cette année, elle est placée sous le thème :  » « Médias pour la démocratie: le journalisme et les élections en période de désinformation »

En territoire de Watsa dans la province du Haut-Uélé, les journalistes, animateurs, techniciens, et assimilés ont organisé un café de presse dans la salle polyvalente de Durba.

Héritier Mungumiyo, vice-président de l’UNPC sous section de Watsa

Dans son speach, le vice-président de l’union nationale de la presse, la sous-section locale Héritier MUNGUMIYO a indiqué que l’effectivité de la liberté de la presse reste confrontée à de nombreux défis dans cette entité plébiscitée capitale économique de la jeune province du Haut-Uélé. Ce ci à cause de l’environnement stressant marquée par diverse pressions sur les journalistes doublé de la précarité de leurs conditions de travail.

«C’est ici l’occasion d’interpeller les autorités à respecter et faire respecter les droits des journalistes comme l’a su bien dire le chef de l’État Félix Tshisekedi le 24 janvier lors de son investiture, Watsa ne peut en aucun cas s’aligner en marge de la vision du chef de l’État avec des Intimidations des journalistes notamment par des services spécialisés pour des dossiers ne relevant même pas de leurs compétences »

Il a en outre plaidé pour le libre accès à toutes les sources d’informations afin de faciliter la tâche aux journalistes et crédibiliser davantage leur travail.

 » Pour certains dossiers dits « sensibles », la presse éprouve d’énormes difficultés à récolter les données nécessaires à cause de l’imperméabilité des sources. Malheureusement ces dernières deviennent les premiers à nous harceller une fois l’information publiées ne rencontrent pas leur assentiment. »

Pour sa part, Dieu Merci Adubang’o, éditeur responsable du journal en ligne le coq de l’est a dans son exposé martelé sur l’importance des médias en lignes dans la société à l’ère de l’épopée technologique.

Les journalistes ont ensuite procéder au ramassage des déchets non biodégradables dans l’artère principale de la cité minière de Durba (salle polyvalente-rond-dissa en passant pas Malemba) où la problématique y est à son comble. Occasion de sensibiliser la communauté à une prise de conscience face à ce danger. Thème à l’honneur localement : « les rôles des médias dans la prévention de la maladie à virus ebola et la gestion des déchets plastiques ».

Geste salué par Freddy Nzazu, environnementaliste présent à ladite manifestation souhaitant la pérennisation d’une telle pratique. À en croire cet expert, la mauvaise gestion de déchets est à la base de la contamination et de l’appauvrissement du sol pouvant impacter sur plusieurs générations.

« La gestion de déchet est devenue un problème qui nécessite l’implication de tous particulièrement des médias. Le contraire aura comme conséquence : faible production agricole, contamination aux diverses maladies. Et cette bonne gestion de déchet dépend de la responsabilité de tout un chacun » a-t-il insisté avant d’inviter les journalistes à initier des actions pratiques dans la communauté entre autre la collecte des déchets pour servir d’exemple car la communauté va se posée la question si les journalistes le font et pourquoi pas moi ?

Rédaction

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