Ils protestent contre les dégâts de l’inondation dans leurs maisons dont le dernier cas remonte à la nuit de jeudi à ce vendredi 14 juin 2019. Ils mettent en cause l’érection du Pont Kukundeku, construit dans le cadre de l’asphaltage de la route Doko-pont Kibali.
Très tôt matin, les manifestants ont barricadé l’artère principale Durba-Watsa au niveau du pont à problème.
Outre le fait de brûler des pneus, les manifestants en colère ont entassé à l’entrée du pont un cercueil, des planches, divans, ustensiles de cuisine et branches de palme pour bloquer tout passage des engins motorisés.
« Nous sommes fatigués d’être mouillés à chaque pluie tombante. On ne sait plus dormir, les enfants ne vont plus à l’école car ayant tout perdu dans l’eau. On ne sait à quel saint se vouer car toutes les autorités ne s’intéressent pas à fond de notre sort. Nous exigeons la réparation des dégâts et le finissage des travaux de ce pont dépourvu des canaux de conduite d’eau. » explique une manifestante.
Près de 95 ménages se sont vus remplis d’eau depuis la fin des travaux réalisés par l’entreprise TES dont l’expertise de l’ingénieur affecté est maintenant sujet à discussion d’après Nicolas Gabo, coordonnateur de la société civile forces vives sous-coordination de Durba.
Pour l’heure, les éléments de la police s’étaient positionnés en distance des manifestants qui ont décidé de cuisiner sur ce pont en guise d’interpellation se sont retirés.
L’administrateur du territoire de Watsa s’est vu également empêché d’accès jusqu’à rebrousser chemin.
Rédaction