L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), section de la Province de la Tshopo s’insurge contre l’acharnement du Journaliste/Animateur Michel LIMELA de la Radiotélévision Communautaire de Basoko (RTCB), émettant à Lokutu, qui se trouve dans le viseur d’un groupe de Chefs d’Etablissements du Secteur Lokutu, dans le Territoire de Basoko.
En effet, dans une plainte collective signée le 26 juin 2019 par une trentaine d’entre-eux, dont une copie est parvenue a votre rédaction, les intéressé accusent notre confrère Journaliste auprès du responsable de service de renseignements civils de Basoko, de ce qu’ils qualifient d’outrage aux chefs d’établissements à la radio.
En effet, au cours de l’émission intitulé « MOSALA NDE LOBIKO », animée le 25 juin 2019 vers 20 heures, Michel LIMELA s’était penché sur les mots qui rongent l’enseignement dans le Territoire de Basoko ce dernier temps, tout en dénonçant haut et fort les perceptions des frais illégaux par plusieurs Chefs d’Etablissement.
C’est à ce titre que ce journaliste, en dehors de la plainte sus-évoquée, reçoit des menaces d’intimidation au téléphone et des sms des personnes inconnues. C’est qui le pousse à vivre dans la clandestinité.
Pour sa part, le Secrétaire du Comité Provincial de l’UNPC/TSHOPO, Ernest MUKULI, cette situation tendant à étouffer la presse est inacceptable.
« Notre confrère Michel LIMELA est menacé à cause de son travail de journaliste. C’est de l’intolérance à l’endroit des professionnels des médias. En cette période de clôture de l’année scolaire, il se fasse beaucoup de dérapages dans des établissements scolaires. Nous exprimons notre inquiétude parce qu’il devient difficile pour les journalistes en cas de dénonciation. Malgré tout, nous n’allons pas cesser à dénoncer s’il s’agit d’une situation qui peut sauver la nation », déclare Ernest MUKULI sur un ton tendu.
Par ailleurs, l’UNPC appelle les hommes et femmes de médias à exercer leur métier selon les « règles de l’art pour ne pas prêter le flanc à leurs détracteurs au cours de l’exercice de leur mission ».
Pour l’instant, tous les regards sont tournés vers le service de renseignements civils, destinataire de la plainte, qui jusque-là ne veut pas se prononcer à ce sujet.
Augustin TSHEZA/ correspondant Orientalinfo.net à Basoko