Gabriel Dirokpa, évangéliste de la paix/ photo, droits tiers

Le jeune sociologue Iturien Gabriel Dirokpa ne lâche pas prise par sa contribution pour le retour de la paix dans son Djugu natal depuis le regain de la violence dans la région ayant fait des centaines de morts, causé de nombreux dégâts matériels et conduit à un déplacement massif de plus de 300.000 personnes dans ce territoire de l’Ituri au nord-est de la République Démocratique du Congo.

Convaincu que la paix est une affaire de tous et que seule la prise de conscience des Ituriens peut amener à désillusionner les auteurs et tireurs de ficelles dans cette entreprise criminelle, le réputé évangéliste de la paix au slogan « aimons-nous vivants« , s’est décidé de capitaliser l’opportunité qu’offre la nouvelle technologie pour se livrer à chaque instant à la prédication de la paix et au lancement des message d’éveil de conscience par le canal de réseaux sociaux.

 » Bientôt la vie finira par triompher sur la mort, nos souffrances se transformeront en allégresse. Dans peu de temps la paix va triompher sur la guerre, la vérité marchera sur l’hypocrisie et les mensonges. Il est temps d’unir nos forces et nos moyens pour le retour effectif de la paix en l’Ituri » a-t-il écrit samedi 20 juillet 2019.

G. Dirokpa très optimiste affirme que les signes de la paix sont visibles et que la volonté de tous Ituriens est manifestée.

« Tout Iturien doit dire non aux manipulations, tueries et incitations à la haine et doit plutôt travailler pour la paix, l’unité et développement de l’Iruri. Car dit- on: Hema et Lendu Unis = Djugu fort et un Ituri gagnant ! » martèle cet influent membre de la ligue des jeunes Lendu.

Et à lui de renchérir en s’adressant directement à ses frères Lendu et Hema :

« Ne rejetons pas la faute sur les autres. Parlons sincèrement entre nous, de ce qui nous arrive et envisageons plutôt l’idée que nous avons peut-être contribué au problème afin d’y apporter une solution appropriée et durable. La reconnaissance de la dignité d’autrui et le premier pas vers la paix. Violer la dignité de l’autre, c’est favoriser la violence, la haine et la vengeance. La reconnaître, c’est bien au contraire établir un pont vers l’autre, c’est se donner les chances de la réconciliation. »

« Si et seulement si vous êtes des humains : Arrêtez de faire souffrir vos semblables, ne vous estimez pas en droit de ôter la vie humaine, ne vous comportez point de la sorte envers les autres, sortez de la brousse, ne fuyez pas, présentez vous devant les Autorités et assumez vos responsabilités. » conseille-t-il aux miliciens.

« Ce qui est juste et bon est apprécié par la majorité ! Il est plus facile de cultiver la PAIX dans nos actes, nos paroles, nos écrits, nos pensées.
Que d’éteindre et soigner les affres de la division, des conflits, des guerres, des tueries, des maisons brûlées, des pertes matériels, de l’opprobre. Merci a ceux qui le font ! Leurs consciences est tranquille. Honte à ceux qui cultivent et provoquent la division. » a aussitôt réagi Jean Bamanisa Saïdi, gouverneur de l’Ituri.

Il sied de noter que les atrocités de Djugu et Mahagi sont officiellement attribuées à l’activisme des miliciens de NGODJOLO Samuel, adeptes de la secte mystico-religieuse et belliciste dénommée « CODECO ». L’intention manifeste de réveiller les vieux démons de la violence entre les communautés Lendu et Hema pour se couvrir a échoué.

Nano Mokuba

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