Cette structure citoyenne l’a exprimé vertement pour la première fois ce samedi 17 juillet 2019 à Watsa, à l’issue d’une audience avec le gouverneur de province Christophe Baseane Nangaa en mission d’itinérance dans cette partie de sa province.
Selon Odon Bulery, coordonnateur de la société civile de Watsa, la politique d’engagement mise en place par l’entreprise minière reste exclusive pour les locaux. Ainsi, la société civile affirme avoir demandé à l’autorité provinciale de plaider auprès des responsables de cette société pour le recrutement de l’expertise locale et la disponibilisation de l’énergie électrique au profit des communauté locales.
Cette déclaration relance le débat sur la qualification de la main d’œuvre locale souvent évoquée par le géant minier de la province comme argument de poids pour justifier ce que la société civile déplore.
Récemment, le responsable du département social de Kibali GoldMines a indiqué lors d’un atelier sur le nouveau code minier, que l’entreprise peinait à trouver un seul ingénieur mécanicien, dont l’offre d’emploi a été lancée depuis plusieurs semaines. Le professeur Bobiti Nzanza a conseillé à la communauté d’encourager les enfants à embrasser des filières techniques pour espérer changer la donne.
De son côté, Christophe Baseane Nangaa a fait savoir que son gouvernement mettra tout en oeuvre pour remplir sa part de contrat tout en rappelant à la délégation la nécessité d’un accompagnement de la société civile pour satisfaire ses ambitions.
Héritier Mungumiyo