Le carrefour PCR du rond point Lecoq à Durba/photo Héritier MUNGUMIYO

Jeudi 12 avril 2018 au tour de 15h30′, un événement inhabituel s’est produit à Dungu-Centre en territoire de Dungu dans la province du Haut-Uélé: un policier tué dans l’exercice de ses fonctions dans un carrefour de la Police de circulation routière (PCR).

Selon Justin Dangba journaliste sur place, le conducteur d’un camion poids lourd a droitement foncé sur lui et l’a l’écrasé pendant qu’il aurait tenté de stopper le véhicule pour passer au contrôle des documents de bord. Le conducteur qui a essayé de s’en fuire a vite abandonné le véhicule accidenté sur la route pour se volatiliser en pied dans la nature. Le corps de ce malheureux agent de la PCR a été récupéré du lieu du crime puis conduit à l’hôpital avant d’être ramené à la maison pour des obsèques. Jusque là, silence radio côte officiel précise ce confrère.

Risque de métier ou homicide volontaire ?

Les deux, répondront probablement les connaisseurs du système. Risque de métier parce que les éléments de la PCR sont appelés à gérer les carrefours. Réglementer la circulation en est leur première mission selon les autorités. Homicide ,parce que les routiers disent en avoir marre du phénomène « rapport » selon les temoins. Qui sait que le camionneur peut avoir réglé de compte à cet agent qualifié ! Beaucoup d’hypothèses peuvent faire surface après le décès de ce flic estiment les obserteurs. Seule la police attitrée pourra nous en éclairer d’avantage après la conclusion de ses enquêtes.

Ce drame relance du moins la question sur la sécurité des agents régulateurs de la sécurité routière qui pour la plupart se transforment dans l’exercice de leur fonction aux quémandeurs d’argent communément appelé « rapport » réduisant ainsi la valeur de leur travail du coup très mal réputé auprès des usagers des routes qui ont tendance à défier ces agents de la Police de Circulation Routière en lieu et place de se soumettre au contrôle régulier.

Rédaction