Nos sources renseignent que la scène se déroule le dimanche 01 septembre dernier vers 13h locale dans la cité de Watsa, province du Haut-Uele.
Un motard roulant à vive allure heurte un piéton sexagénaire sur la route principale au niveau du Rond-point communément appelé Airtel. Sorti avec toutes les deux jambes fracturées, la victime succombera quelques minutes seulement après son acheminement à l’hôpital général de référence local.
Curieusement la police de circulation routière n’était pas la bienvenue sur le lieu du drame. Elle affirme avoir été empêchée de réalisé son constat. Profitant de cette résistance, le conducteur de la moto a réussi à se volatiliser dans la nature. La famille du défunt ne sait à quel saint se vouer après cet accident tragique.
« Sur place les jeunes gens ont clairement nargués que le service de la PCR a été stoppé par le gouverneur de province. Les éléments de la police ont d’ailleurs essuyé des insultes. » se désole un témoin de l’événement qui a préféré rester dans l’anonymat.
Cet accident relance le débat sur l’interprétation visiblement erronée du message du gouverneur Christophe Baseane Nangaa lors de sa récente visite en territoire de Watsa autour la suppression de toutes les barrières routières illégales sur toute l’étendue de sa province. Ce geste de l’autorité provinciale salué par tous après de nombreuses plaintes des usagers routiers mérite du moins aujourd’hui d’être éclairé au risque de créer une confusion et l’animosité dans le chef de la population.
Plusieurs observateurs estiment qu’il est inadmissible de relever complètement de nos routes la police de circulation routière au risque de sacrifier des vies de la population des grandes agglomérations dans des accidents de circulation d’autant plus que plusieurs engins sont conduits en quasi-totalité par des chauffards roulant sans aucune notion du code de la route.
« Y a-t-il un autre mécanisme mis en place en remplacement de la PCR pour prévenir le libertinage sur nos routes ? » s’interroge-t-on.
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