Le coordonnateur de la société civile forces vives du territoire de Watsa dans le Haut-Uele a été remis en liberté provisoire mercredi 25 septembre 2019. Odon Buleri avait été maintenu en garde à vue au parquet près le tribunal de paix de Watsa sur l’affaire détournement présumé de 300.000$ encore sur toute les lèvres tout au long de la journée.
L’innocence de l’intéressé a été clamée tant par ses avocats que par les 60 membres siégeant au forum pour le développement communautaire, structure proche de la mine de Kibali. Quant à lui, il défend mordicus avoir agi en conformité et avec l’accord des parties prenantes sur la mission lui confiée en rapport avec l’achat du nouveau site qui devrait abriter la construction de la clinique moderne de Watsa avec l’avale du forum de développement communautaire après le raté de l’éternel projet de l’Hôpital Général de Référence de Watsa.
De l’indignation à l’opportunisme démesuré
« C’est quand le vent souffle que l’on voit les fesses de la poule », cette expression Africaine à trouvé son accomplissement lors de ce feuilleton. Et oui, on dirait qu’il en fallait vraiment pour découvrir les vrais visages, sans masque, ni mensonge, sans plume des opportunistes de mauvais goût ayant trouvé dans la quasi-totalité des couches sociales de la place.
Des sources entrecoupées rapportent que le dossier a divisé les gens d’une façon inimaginable. Les plus ambitieux qui n’ont trouvé leur compte dans ce dossier sont venus jusqu’à réclamer opiniâtrement sans gêne ni honte leur côte part fixée à 10% à leur entendement. Cette attitude honteuse démontre à quel point certains «leaders communautaires » sont prêts à sacrifier l’intérêt communautaire au profit de mon ventre d’abord. Une prise de conscience avérée et un changement de mentalité s’imposent pour espérer au développement de ce territoire minier.
Un retard de trop
C’est depuis ans que le fameux projet de la constriction de l’hôpital général de Watsa peine à se concrétiser. Pour certains observateurs, le débat alimenté au tour de la procédure jugée non transparente du décaissement de ce fonds ou encore de la dénomination de la structure sanitaire à construire est certes une manifestation de l’intérêt de la communauté accordé à ce projet, mais malheureusement, il ne fait que proroger le délai d’exécution. Dans certains cas, ils sont alimentés par des gens à la probité morale exécrable.
Que faire, faudrait-il recommencer le processus ?
Plus d’un observateur estiment que le vin est déjà tiré. Il souhaitent voir les parties prenantes se dépasser, aplanir leurs divergences et passer vite à l’essentiel après ce vent violent qui les a secoué.
“Je pense à mon niveau qu’il serait bien de mettre en exergue l’ouvrage à la portée de la communauté au lieu de gaspiller le temps sur les débats infertiles qui ne nous amènerons en rien. L’essentiel serait de voir les malades fréquenter cet hôpital général.” s’exclame un habitant de Watsa.
Le député national Jean-Marc Mambidi et notable du coin abonde également dans le même sens. Lors d’une conférence de presse tenue lundi 23 septembre dernier au terme de ses vacances parlementaires, l’élu du peuple pense qu’il faut évoluer car le plutôt important est que l’ouvrage tang attendu soit afin érigé. Pour lui, le débat autour de 300.000$ est révolu. Toute fois, cet ancien inspecteur sanitaire recommande à Kibali Gold mines à la construction d’un hôpital général de référence incorporable dans le plan global de développement.
Ainsi, il est impérieux que ceux qui revendiquent tout comme ceux qui sont accusés à tord ou à raison se ressaisissent pour comprendre qu’il n’y pas dans ce dossier un camp des saints ou des démons qui s’affrontent pour remporter une victoire. Mais l’intérêt de la communauté exige une unité d’action pour atteindre l’objectif qui est le déloppement du territoire de Watsa. Que chacun en tire sa leçon !
Héritier Mungumiyo