Les activités socio-économiques sont restées quasi paralysées ce lundi 30 septembre 2019. Écoles, magasins, boutiques, officines pharmaceutiques, téléphonies cellulaires, agences de transport en commun, stations service, restaurants et autres ont fermé leurs portes sur appel de la société civile pour dire NON à l’insécurité. Le dernier cas en date est celui enregistré le jeudi dernier où un jeune homme âgé d’une trentaine d’années a été abattu par des hommes armés chez lui.
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La ville a accepté de mourir nonobstant des divergences sur sa faisabilité enregistrées la veille sur l’organisation de ladite journée. La Fédération des Entreprises du Congo (FEC/Durba) et l’administrateur du territoire ou encore le ministre provincial de l’intérieur avaient pourtant demander à la population de vaquer librement à ses occupations estimant que la ville morte n’était porteuse d’une solution durable au problème posé.
Pour Antoine Munguetsoni, l’un des organisateurs de cette manifestation, la population a prouvé sa maturité et sa soif de la sécurité en s’adhérant massivement à l’appel de la société civile forces vives sous-coordination de Durba et la nouvelle société civile congolaise.
“Nous allons observer toutes ces deux journées ville morte décrétées par la société civile par ce que nous ne voulons rien que la sécurité.” a dit un taximan.
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