Crispin Alibi, ministre province de l’intérieur et sécurité du Haut-Uele au sortir d’une réunion avec les couches sociales de Watsa ©orientalinfo.net

Deuxième et dernière journée ce mardi 15 octobre 2019 des deux journées ville morte décrétées par les coordinations de la société de Dungu, Faradje et Niangara pour pour dénoncer la mauvaise foi du Parc National de la Garamba (PNG) quant à la mise en œuvre du projet concernant la conservation des ressources Naturelles et de développement durable du complexe de la Garamba.

Ces structures citoyennes protestent également la politique discriminatoire de la Garamba dont est victime la communauté locale surtout en matière de recrutement et ou de licensément sélectif.

Saisi de la situation, le Ministre Provincial de l’intérieur, sécurité et ordre public, Crispin ALIBU UWETE appelle les parties prenantes ( Société civile et Garamba) à revenir sur la table de négociation.

Pour le patron des affaires intérieures dans le Haut-Uele, ces deux journées ville morte ne vont pas donner solution aux revendications soulevées.

“ Ils ont des chevronnés juristes, il faut qu’ils reviennent à la table des discussions avec Nagero, qu’on essaie de revisiter ce protocole d’accord, qu’on amande des choses qui ne marchaient pas ” a dit-il à orientalinfo.net.

Pour lui, les chefs coutumiers qui ne disposaient pas peut-être des juristes lors de la signature de cet accord, doivent cette fois-ci trouver des hommes de droit mérités afin que la solution soit vite trouvée et une fois pour toute.

Pour rappel, la population a rompu sa collaboration avec les gestionnaires du parc de la Garamba pour dénoncer de nombreux abus et une conservation des ressources naturelles moins bénéfique à la communauté riveraine apparentée à une néo-colonisation.

Franck DUABO

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