Dans une déclaration commune rendue publique ce vendredi 25 octobre, le collectif des femmes du Haut-Uele a dénier la qualité d’engager la coordination provinciale de la société civile forces vives du Haut-Uele aux animateurs intérimaires de cette structure au mandat expiré depuis le 15 octobre 2019. C’est la radiation qualifiée de discriminatoire et ségrégationniste de Mme Marie-Christine DAKO parrainée par cette de coordination qui suscité cette réaction.
Tout part d’un communiqué signé lundi 21 octobre dernier par le coordonnateur provinciale a.i de la société civile forces vives Abbé Georges SEMENDE destituant radiant définitivement Madame Marie-Christine DAKO dans la société civile, 48 heures seulement après la remise et reprise effectuée avec le coordonnateur sortant de coordination urbaine de la société civile forces vives d’Isiro, promu conseiller principal de la gouverneur de province, conformément à l’article 26 du statuts de structure citoyenne qui stipule qu’en cas d’empêchement du coordonnateur , le premier vice ou deuxième vice coordonnateur assume l’intérim.
D’après ce communiqué, Madame Marie-Christine DAKO MBOLIHENDA est reprochée par les autres membres du bureau de la coordination urbaine d’avoir été suppléante lors des élections du 30 décembre 2018 à la circonscription électorale de Poko dans la province du Bas-Uele. Chose qui, selon ses accusateurs, ne lui permet plus de continuer à être membre de la société civile. Accusation rejetée par l’intéressée.
Ayant appris la nouvelle de radiation de leur camarade Dako au sein de la société civile, les femmes leaders du Haut-Uele réunies au sein de corporation dénommée COLLECTIF DES FEMMES DU HHAUT-UELE , COFEHU/ ASBL en sigle, ayant l’acte notaire n° 660/2017, ont débattu et analysé le jeudi 24 octobre au cours d’une Assemblée Générale Extraordinaire, la déclaration de la coordination provinciale et urbaine de la société civile forces vives contre Christine DAKO.
Dans leur déclaration, les femmes leaders du Haut-Uele affirment qu’il s’observe un caractère discriminatoire et ségrégationniste à l’égard de la femme dans le Haut-Uele. Elles s’insurgent également contre le coordonnateur provincial a .i de la société civile forces vives du Haut-Uele Monsieur l’abbé Georges SEMENDE qui avait signé la révocation de Madame Marie-Christine DAKO au sein de la société civile.
“ vu que le mandat provisoire du coordonnateur serait déjà expiré le 15 octobre dernier, il n’a plus qualité de faire de déclaration au nom de cette société civile au-delà du 15 octobre passé. ”
Pour ces femmes , cette déclaration discriminait Madame Marie-Christine DAKO à cause électorale du 30 décembre 2018. De ceci, le COFEHU encourage la participation active et efficace des femmes dans les structures citoyennes et politiques.
De tout ce qui précède, cette corporation féminine du Haut-Uele souligne une fois de plus que la coordination provinciale de la société civile forces vives du Haut-Uele n’a plus mandat d’engager cette structure citoyenne depuis le 15 octobre 2019 date à laquelle expirait le mandat du comité de crise de la coordination provinciale pour l’organisation des élections des nouveaux animateurs à la tête de société civile. Le COFEHU met en garde toute et toute personne qui essayera de relayer tel comportement discriminatoire encore à l’égard de la femme.
Le collectif des femmes du Haut-Uele accorde un délai des soixante-douze heures pour l’organisation des élections des membres de bureau de coordination provinciale de la société civile forces du Haut-Uele , pour permettre que, d’après le collectif, la population du Haut-Uele ait des interlocuteurs auprès des autorités qui ont mandat au niveau de la coordination provinciale et urbaine.
Ces femmes promettent de donner le meilleur d’elles-mêmes en cas d’inertie.
Franck DUABO correspondant / Isiro.