Ces hommes armés non autrement identifiés coalisés aux éleveurs étrangers Mbororo traversent les frontières congolaises depuis une semaine rapporte le coordonnateur de la société civile de Doruma, chefferie Ndolomo en territoire de Dungu dans la province du Haut-Uele.
D’après Reginald Singba Silinvuo, ils entrent par le village centrafricain de Bambuti et font mouvement du nord vers le Sud-est causant psychose dans le chef de la population. Déjà quelques habitants commencent à vider la contrée pour éviter toute surprise désagréable.
“ C’est vrai que notre zone est dans la situation précaire d’insécurité d’origine étrangère et des sources Mbororos. Il est constaté le mouvement massif des hommes armés mixtes avec les Mbororos le jeudi et vendredi 25 octobre 2019 à 65 km de Doruma vers Pasi dans le groupement Bakulagba entre le village Masombo et Bilikw. Ils font convent avec les vaches et ânes Mbororo. Cette présence inquiète la population. ” a-t-il précisé.
La société civile plaide pour le renforcement des dispositifs militaires dans la région pour rassurer la population.
“ Il y a plusieurs villages qui ne sont pas couverts par la présence des FARDC dans cette région. On ne sait pas ce qui peut arriver si ces hommes s’attaquaient à la population. On ne sait pas non plus quel est leur plan opérationnel et l’objectif poursuivi. ”
Ces informations sont confirmées par le porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le secteur opérationnel Uele. Le capitaine Carlos Kalombo assure que l’armée a pris toutes les dispositions nécessaires en renforçant sa présence dans la zone.
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D’après corbeaunews, un média Centrafricain, ces hommes seraient les éléments du groupe rebelle Centrafricain de l’UPC d’Ali Darassa présents depuis le 17 octobre 2019 à Bambouti dans le Haut-Mbomou, prétextant être dans la région pour sensibiliser sur l’accord de Paix ainsi que la gestion de la transhumance.
Leur présence et les exactions commises contre les civils dans la partie occupées inquiètent les sud-soudanais qui s’apprêteraient militairement à porter secours à la population de Bambouti, pendant que les autorités centrafricaines privilégient le dialogue.
Héritier Mungumiyo
