C’est la Coopérative des Organisations pour la Protection des droits humains, Encadrement des exploitants artisanaux et Développement Communautaire, COPADH en sigle qui tire cette sonnette d’alerte.
Dans un communiqué de presse publié ce samedi 02 novembre 2019 et dont Orientalinfo.net dispose d’une copie, l’ONG parle d’une situation critique qui se répète quasiment tous les 8, 9 ou 10 ans dans cette partie de la province du Haut-Uele.
À ce jour, on enregistre depuis trois semaines : 323 ménages menacés par l’eau, 102 autres déjà déplacés et 37 maisons écroulées.
La COPADH redoute le risque d’une épidémie d’origine hydrique car plusieurs installations hygiéniques sont soit inondées, soit renversées dans les eaux pourtant utilisées par la population pour la vaisselle, hygiène corporelle et autres besoins en eau. Elle appelle le gouvernement et ses partenaires tant nationaux que internationaux à venir à la rescousse des familles sinistrées.
“ Il est vrai que les gens qui sont touchés se déplacent dans un premier temps dans les familles d’accueil, car il n’y a pas un plan de contingence pour mettre à l’abri la population sinistrée. Les élèves se trouvant de l’autre côté de ces deux rivières situées à 7kilomètres de Dungu centre dans la partie Est n’arrivent plus à fréquenter actuellement le chemin de l’école à cause de l’inondation. ” renseigne le communiqué de l’ONG signé par Me Pascal Kirongozi, son coordonnateur.
Nanou Mokuba