La sénatrice Dieudonnette Munguananjo a appelé samedi 16 novembre 2019, les coordinations de la société civile de quatre territoires du Haut-Uele (Dungu, Faradje, Niangara et Watsa) et le Parc National de la Garamba (PNG) en conflit persistant, à mettre un peu d’eau dans leurs vins.
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Pour cette élue des élus du Haut-Uele, au stade actuel, seule la concession mutuelle dans un dialogue franc et sincère pourra déboucher sur une solution concertée garantissant les intérêts des uns et des autres.
“ Nous encourageons les parties prenantes à rentrer sur la table de négociation. Mais, pas pour n’importe quel dialogue. Ça doit être un dialogue franc et sincère. Elles doivent accepter aussi de faire de concession. On ne va pas dans une négociation avec des idées fixes. Dans une négociation, il n’y a jamais eu vainqueur ni vaincu. ” a-t-elle dit.
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Aux gestionnaires du parc de la Garamba, la sénatrice rappelle que les communautés riveraines vivaient de cette espace protégée aujourd’hui devenue patrimoine mondial de l’UNESCO et qu’il faut mettre des dispositions idoines pour empêcher ces dernières à continuer à exercer une pression sur le parc.
“ Cet espace leur fournissait de bois, de l’espace pour la agriculture, de la chasse et autres. Et lorsqu’on décide de protéger, il ne faut pas conserver pour conserver. Mais, faire en sorte que cette communautés se retrouve. ” insiste Munguananjo.
Mme Munguananjo a par ailleurs conseillé à ses collègues élus du peuple à œuvrer de concert pour pousser les parties en conflit à trouver un terrain d’entente pour l’intérêt de la jeune province en lieu et place de jeter de l’huile sur le feu.
Héritier Mungumiyo