En vacances parlementaires dans sa province, le sénateur Jean-Pierre Batumoko se dit très préoccupé par la dévastation croissante des champs agricoles par les vaches des éleveurs étrangers Mbororo en territoire de Watsa en particulier et dans la province du Haut-Uele en général.
Ces Mbororo sont perceptibles notamment dans la chefferie Mariminza et le secteur Kibali. Dans leur mouvement, les agriculteurs n’ont que de larme aux yeux. Plusieurs hectares des différents produits agricoles notamment manioc, riz, maïs et autres sont dévastés et réduits à l’ombre déplore ce sénateur.
Lundi 13 janvier 2020, il a échangé sur la question avec le chef du secteur Kibali. L’autorité coutumière a indiqué craindre le risque d’une famine forcée dans son entité car les propriétaires des champs détruits ne sont pas indemnisés pour la plus part de cas. Dieudonné Surur s’est avoué impuissant pour résoudre cette question. Ce qu’a reconnu également son hôte du jour.
“Le dossier Mbororo est vraiment une épine sous nos talons. Tout le monde demande que ces éleveurs étrangers soient rapatriés dans leurs pays. On ne sait pas trouver une solution dans l’immédiat par ce qu’il y a une complexité par rapport à leurs statuts qui ne sont pas clairement définis. Ça nécessite de la diplomatie au niveau de nombreux pays. Mais pour le moment, il faudra qu’on arrête le plus vite possible la dévastation des champs notamment en cantonnant ces Mbororo quelque part. Pendant ce temps, nous demandons au gouvernement congolais de s’impliquer diplomatiquement pour une solution à ce phénomène Mbororo. » a dit JP Batumoko.
Héritier Mungumiyo