Les parties prenantes en Réunion mixte à Faradje vendredi 11 mai 2018 /Photo Justin DANGBA

Peut-être vers la fin de suspiscion au tour de la réalisation du projet troisième Fed au profit de la population environnant le parc National de la Garamba dans la province du Haut-Uele.
Ce fond fond de plusieurs millions de dollars américains finance des projets à impacts durables notamment dans le domaine de l’énergie, l’éducation et l’agriculture dans les territoires de Faradje et Dungu. Les coordinations des sociétés civiles de ces deux territoires fustigeaient déjà le retard au tour de la mise en exécution de ce projet depuis 2017.

Vendredi 11 mai 2018 à Faradje, au cours d’une réunion mixte de vérité, les parties prenantes sont arrivées à aplanir leurs divergences puis créer un cadre permanent de concertation pour palier au déficit communicationnel. En plus, il faudrait rapidement développer des stratégies à développement durable dans l’agriculture, l’élevage et les infrastructures de base au coté des études de faisabilité sur la construction des centrales hydroélectriques ou des alternatives conséquentes entre autres l’énergie solaire ou la Biomasse.
Satisfaction pour Rigobert Madrakele, coordonnateur de la société civile de Faradje.

« vraiment, il faut croire au dialogue. Des éclaircissements ont été apportés. Je pense que les deux coordinations de la société civile sont satisfaites »

Satisfaction également pour Thierry Normand, directeur du Parc National de la Garamba qui a reconnu le déficit communicationnel à la base de suspiscion.

« Dans le contexte de Dungu et Faradje, Le projet était dans sa première phase. Les premières études ont Montré qu’il est impossible de construire une centrale Hydroélectrique à Faradje. Nous continuons à analyser en profondeur le programme de développement solaire sur la région. Il faut reconnaître qu’il n’y a pas eu circulation de la vraie information. »

Par ailleurs, il sied de signaler que le parc national de la Garamba, patrimoine mondial de l’humanité en péril connaît à ces jours une légère augmentation de sa population animale nonobstant la disparition de son espèce emblématique : les rhinocéros blancs. Thierry Normand indique que cette aire protégée fait face à une menace sans précédent des braconniers et bandes armées étrangères notamment la LRA et les MBORORO dans la diminution de ses espèces protégées dont les éléphants spécifiquement. Il appelle à une synergie d’efforts pour lutter contre ce phénomène et protéger la Garamba

Rédaction