En réaction à notre article sur la conclusion sommaire tirée par la délégation des élus du territoire de Wasta mardi 18 février 2020 lors de leur visite dans des quartiers situés à proximité de la zone d’exclusion de la société Kibali Gold Mines dans le Haut-Uele, au Nord-est de la République Démocratique du Congo, où la vie de cette population serait mise en danger permanent, certains observateurs avertis parlent d’une responsabilité partagée entre les dirigeants locaux et la population.
« Aucune pollution ne peut être déclarée sans les analyses physico-chimiques au préalable, pour évaluer la qualité de l’air et de l’eau voir même du sol. Sans ignorer leurs origines. Pour ce qui est des prétendus dommages causés par des mouvements tectoniques suite aux minages, les responsabilités sont partagées entre l’État et la population elle-même.( Cfr l’administration et restrictions territotiales des zones A) a déclaré à Orientalinfo.net, Patrick Tanzi Gode, député national honoraire et Chercheur en Chimie et environnement minier de l’UPN/Kinshasa.
Il a aussi salué l’exercice des représentants de la circonscription de Watsa aux parlements pour s’imprégner des désidératas de la population avant de plaider pour une combinaison d’efforts pour une solution concertée et durable.
« Félicitations aux élues pour cet exercice et espérons que les députés, l’État, la population et Kibali Goldmines s’exerceront vers la compréhension et l’amélioration de la sécurité industrielle ».
Nanou Mokuba