Cette affirmation est du ministre provincial de la santé dans cette province. Norbert Mandana Bambenongama a indiqué le 21 février dernier que le Haut-Uele n’a pas le droit de se mettre en marge de la marche vers la couverture santé universelle sans rien y apporter.
Il intervenait lors d’une communication au terme de sa participation à la conférence internationale de Kinshasa sur la CSU santé, organisée par la présidence de la République du 14 au 15 février dernier.
Cette contribution du Haut-Uele passe par l’accroissement de la mobilisation des recettes en faveur de la santé d’où la projection de mettre en place incessamment un fond pour la promotion de la santé à travers un édit provincial.
Elle passe également par l’utilisation rationnelle et efficiente des ressources disponibles, l’amélioration de la qualité de l’offre des services, l’initiation de la mise en place des mutuelles de santé et le renforcement de la coordination intra et intersectorielle a insisté M. Mandana.
La CSU vise notamment l’amélioration de l’offre des services de santé de qualité basé sur les soins de santé primaire, la protection contre le risque financier, l’action sur les déterminants de la santé y compris la prévention et la prise en charge des épidémies, les urgences et les catastrophes.
Rappelons que la République Démocratique du Congo et ses partenaires restent déterminés à opérationnaliser la couverture santé universelle (CSU) afin de permettre à chaque citoyen de recevoir les services sanitaires nécessaire de qualité quelque soit son niveau de vie. C’est dans cette optique qu’il faut placer cette conférence internationale de Kinshasa sur la CSU santé.
Elle a permis d’examiner la problématique, les défis et les perspectives pour la mise en œuvre de la feuille de route de la Couverture Santé Universelle en RDC et partager les expériences réussies de certains pays africains et quelques provinces du pays.
La province du Haut-Uele y était représentée par son gouverneur Christophe Baseane Nangaa accompagné de son ministre de la santé N. Mandana.
Rédaction