Rigobert Madrakele, coordonnateur de la société civile de Faradje ©Orientalinfo.net

La société civile forces vives du territoire de Faradje dans la province du Haut-Uele au Nord-est de la République Démocratique du Congo, digère difficilement l’exclusion de ce territoire dans l’aide financière octroyée par la société aurifère Barrick Opératrice de la mine de Kibali au gouvernement congolais pour la riposte contre le Covid-19. Une aide financière de 1.5 million de dollars américains, ventilée par échelon de prise de décisions du niveau national au local.

Dans une lettre adressée depuis le 04 avril courant au Dr Mark Bristow, PGD de Barrick et président du conseil d’administration de Kibali GoldMines, cette structure citoyenne qui dit avoir appris la nouvelle avec beaucoup de satisfaction, plaide pour l’intégration de Faradje pour une répartition équitable et équilibrée pour des résultats escomptés.

« Il nous revient de vous faire remarquer que le territoire de Faradje, une entité située directement au tour de la mine de Kibali n’est pas prise en compte dans cette répartition. Faradje reste exposé à la pandémie, alors qu’il subit tous les impacts positifs et négatifs de la mine de Kibali.» écrit la société civile de Faradje à Bristow sous la signature de Rigobert Madrakele, son coordonnateur.

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Elle redoute également que la non considération du territoire de Faradje dans la riposte soit une poste ouverte pour la pandémie au risque d’annuler tous les efforts qui auront été fournis ailleurs.

Rédaction

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