Des femmes en pleine formation de Coupe et couture

Une centaine de femmes vulnérables ont été assistées, une trentaine d’autres en formation et sept enfants en conflit avec la loi libérés. C’est la réalisation non exhaustive de l’Association d’Encadrement des Femmes Visionnaires pour le Développement (AEFVD) qui vient de totaliser deux ans depuis son installation en territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele, au nord-est de la République Démocratique du Congo.

Implantée au chef-lieu dudit territoire, le coordonnateur de cette ONG/D, indique que sa structure se démène avec les moyens de bord pour matérialiser sa vision au profit des femmes victimes des violences sexuelles et enfants en conflit avec la loi nonobstant de nombreuses difficultés.

Se confiant récemment Orientalinfo.net, Merlin Lisele Kamango appelle au soutien des partenaires et personnes de bonne volonté pour ce faire.

 » Nous demandons à toute personne de bonne volonté et de cœur humanitaire de nous soutenir afin que nous puissions prendre en charge toutes ces femmes qui pleurent et les enfants abandonnés pour leur redonner le sourire et le goût de la vie », a déclaré M. Lisele.

Fabrication de détergents pour assurer la survie de l’association

Signalons que cette ONG/D de droit des femmes vulnérables et protection des enfants en conflits avec la loi dispose déjà d’un centre de formation en coupe et couture et esthétique visa leur auto-prise en charge tout à les permettant d’être indépendants et limiter les violences sexuelles.

« Nous avons compris que pour bien lutter contre les violences sexuelles, il faut commencer par s’attaquer à la cause : « la pauvreté. » Ce qui pousse généralement généralement nos jeunes filles à se livrer à la prostitution ou accepter toute sorte de travail au risque et péril de leur vie et gâcher leur avenir ».

Notez que les cas de violences sexuelles sont quasi légion dans ce territoire. Les victimes sont souvent abandonnées à leur triste sort. Les familles préfèrent un règlement à l’amiable aux antipodes des réglementations en vigueur sur la question faute d’une justice distributive.

Nanou Mokuba