La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) de Faradje rapporte avoir recensé en l’espace de moins de deux semaines deux cas de découverte des corps sans vie à travers le territoire de Faradje dans la province du Haut-Uele en RD Congo.
Le dernier cas en date est celui d’un jeune homme retrouvé jeté lundi 26 octobre 2020 à de Tadu, un centre de négoce situé à environ 34 kilomètres de Faradje sur la RN26. Son corps gisait dans le sang avec la gorge tranchée au couteau explique Étienne Tandele, coordinateur de cette structure citoyenne citant des sources locales.
Cette nouvelle découverte macabre s’ajoute à une autre enregistrée plus d’une semaine précédemment dans les conditions similaires à Abinva, une entité située à plus au moins 100km de Faradje-Centre. Les services spécialisés affirment avoir amorcé des enquêtes pour dénicher les auteurs de ces forfaits apprend-on des sources concordantes.
La NSCC/Faradje, elle, exprime ses inquiétudes face à cette monté d’insécurité qui suscite panique et questionnements au seins de la population.
É. Tandele, affirme avoir échangé avec l’administrateur du territoire local sur cette préoccupante :
« Nous déplorons le cas d’insécurité qui prévaut en territoire de Faradje. Nous demandons aux autorités de veiller sur ces cas au plus tôt que possible car la première mission de l’État c’est assurer la sécurité de sa population et de ses biens. Tous ces cas se passent sous l’œil impuissant des autorités », a-t-il déploré au téléphone d’Orientalinfo.net.
Pour Étienne Tandele, cet aspect de chose remet en cause l’État de droit prôné par le chef de l’État Félix Tshisekedi auprès de la population :
« Si on trouve encore des pareils cas, ça désespère encore davantage la population. Ici à Faradje, on ne sent pas du doit c’est qu’on appelle État de droit. Déjà nous avons trop de problèmes, le social, la dégradation des routes, la multiplicité de barrières, les tracasseries administratives et beaucoup de malaise qui font que la population n’ait pas du tout confiance à l’État. Et si s’ajoute encore l’insécurité, vraiment ça ne sera pas bien du tout », fait remarquer M. Tandele.
Notez que le territoire de Faradje fait également face ces jours-ci à plusieurs cas de vol simple opérés pour la plus part nuitamment dans des maisons de commerce ou d’habitation.
Nos efforts pour avoir la réaction de l’administrateur du territoire de Faradje sur ces informations sont restés vains.
Ariko Timothée