Les enseignants de la sous division provinciale de l’EPST Faradje II à Aba en province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, poursuivent leur mouvement de grève pour la deuxième semaine consécutive suite au mot d’ordre lancé par leur Intersyndical.
La réunion conjointe des membres techniques de la sous division provinciale Faradje II, l’Intersyndical des enseignants et les leaders éducatifs en place, tenu le weekend dernier n’a pas réussi à fléchir les grévistes pour la reprise des cours car ces derniers tiennent mordicus à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à trouver solution à leurs différentes revendications. Ils sollicitent également la descente sur le terrain des autorités éducationnelles de la division provinciale Haut Uele Il (Watsa) pouvant contribuer à décanter la situation.
Proposition soutenue par la société civile locale qui la persistance de cette grève des enseignants, paralysant le non fonctionnement des écoles depuis une semaine au détriment de parents à travers les enfants :
« Nous avons besoin qu’une commission d’enquête descende sur terrain pour voir qu’est ce qui se passe; cette commission doit entrer en contact en dialogue avec les enseignants pour trouver une solution valable d’ici quelques jours. Les parents sont pénalisés à travers les enfants. Les enfants ne partent pas à l’école toutes les écoles sont fermées même celles qui sont en ordre », a indiqué Étienne Tandele, président de la Nouvelle Société Civile Congolaise de Faradje.
Pour rappel, les enseignants de la sous division provinciale Faradje II (à Aba) ont entamé depuis lundi 16 novembre dernier des journées sans écoles illimitées 48h après le dépôt d’un mémorandum aux autorités éducationnelles locales pour protester notamment contre le taux élevé des enseignants non mécanisés alors que la constitution de leur dossier a été conditionnée par la paie d’un montant variant entre 15000 à 25000 Fc, le nombre élevé des écoles non mécanisées et les omis sur le listing de la paie des enseignants sur fond de manœuvre dilatoire du chef d’antenne de service de contrôle de paie des enseignants SECOPE.
L’incriminé dans le dossier est resté invisible et injoignable jusqu’à présent.
Pierre Mungu