Les élèves de l’école primaire Kutsuma ont mis le feu vendredi 20 novembre dernier sur le bureau de la police, du chef de groupement et du domicile du président de la société civile de Ombandroa, un village situé dans le groupement portant le même nom en chefferie de Logo Ogambi à plus au moins 80km au sud-est du territoire de Faradje dans le Haut-Uele.

Selon Jean-Marie Mondivudri, Administrateur Assistant en charge des questions politico-administratives de ce territoire, tout est parti d’un viol commis sur deux filles mineures de cette école pour lequel les parties concernées avaient décidé de trouver solution à l’amiable.

Et cela sans compter sur la vigilance de la police qui s’est d’office saisie du dossier pour faire appliquer la loi en matière de violence sexuelle en vigueur en RDC en procédant à des interpellations. Une position très mal comprise par les écoliers qui se sont mis en colère :

« Il y a eu imbroglio entre les élèves et la police, le dossier est en cours. J’avais envoyé le chef de chefferie a.i sur place pour mener des enquêtes afin d’amener une vraie version, mais la version qui est à notre possession est que il y a eu cas de viol dans les écoles là bas entre les élèves, parmi les violés il y a la fille du préfet et du directeur qu’ils ont pu arranger la situation à l’amiable. La police de droit ayant appris la nouvelle, voulant redresser, malheureusement très mal interprété par les élèves. Comme ces derniers n’ont pas la morale ils sont allés brûler les paillotes dans ce groupement, le dossier est en cours. c’est un dossier sécuritaire qui va molo molo. On n’a pas la version finale de dossier « , a-t-il dit.

Le bilan provisoire fait état de deux paillotes des policiers, deux autres du président de la société civile et une du chef de groupement réduites en cendre, aucun blessé et aucune perte en vies humaines enregistrés.

Lokana Lubanga