Dans la province de l’Ituri à l’Est de la RD Congo une centaine des journalistes désavouent le comité provincial de l’Union Nationale de la Presse du Congo, leur corporation.
Une panoplie de griefs reprochés à l’équipe pilotée par Mme Christine Abeditho motive cette décision. Il s’agit notamment de son silence coupable face aux menaces des Journalistes, la négligence des Journalistes de l’intérieur de la province et leur non considération, la non défense des droits des Journalistes, la délivrance des cartes de presse aux intrus (infiltration), la gestion opaque, la faible collaboration avec les maisons de presse, le manque d’initiative et de diplomatie.
Les signataires de ladite pétition annonce l’installation d’un comité de crise en attendant l’organisation des élections d’un nouveau comité.
En réaction, le comité destitué rejette cette décision pour vice de procédure et parle d’un non événement :
« Le texte régissant l’UNPC ne parle pas d’une pétition pour la déchéance du bureau. Des techniciens, réceptionnistes des organes de presse, quelques noms fictifs de radio, des amis, copines, parents, des politiciens… ont signé la pétition. Seulement 5 pétitionnaires sont porteurs de carte. Un acte de honte basé sur la joulousie, par ce qu’on croit qu’à Moanda Chacun a eu 5000$ + 500$ de maman Denise, d’autres personnes n’acceptent pas d’être dirigée par une femme en tête de l’UNPC », réagit Mme Christine Abeditho dont le comité est réputé destitué.
Elle dénonce également une main noire tendant à déstabiliser son comité pour des raisons politiquement motivées :
« Certains journalistes sont soutenus par des politiciens qui sont contre le Gouverneur. Ils veulent à ce que le comité aussi puisse imiter leurs pas et exigent l’embargo au gouvernement provincial sans analyse aux préalables. J’ai consulté notre Président de l’ UNPC et Nous suivons les instructions de la hiérarchie. », renchérit-elle.
Héritier Mungumiyo