Il s’observe ces derniers jours, des agitations au sein des écoles de la province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo. Les parents prennent brutalement d’assaut les écoles retirer leurs enfants sur fond d’une folle rumeur faisant état d’une vaccination forcée des enfants contre la covid-19 au milieu scolaires. Le dernier cas en date est celui enregistré ce lundi 01 mars dans la cité minière de Durba et celle de Dungu, où une panique généralisée a été observée dans la quasi-totalité des écoles de cette cité cosmopolite.
Dans sa communication la veille, la ministre provinciale de l’enseignement primaire secondaire et techniques du Haut-Uele, madame Françoise Kany, a rassuré toute la population de cette partie du pays qu’il n’y a présentement aucun processus de vaccination au sein de l’école.
« Nous tenons de rassurer les élèves, les parents et l’ensemble de la population du Haut-Uele qu’aucune campagne de vaccination n’est organisée à l’intention des élèves. Et nous tenons également à rappeler que toutes les campagnes de vaccination qui ont déjà eu lieu dans notre province ont toujours bénéficié d’une bonne préparation et plus particulièrement celle de sensibilisation de la population de type de vaccin concerné, la maladie contre laquelle on vaccine, la cible de vaccination et la période concernée », fait-elle observer.
Mise au point corroborée par ses collègues de l’intérieur, sécurité, ordre public et décentralisation et celui de la santé publique du Haut-Uele. Crispin Alibu Uwete et Norbert Mandana ont également rassuré la population du Haut-Uele sur la non vaccination des enfants en milieu scolaire et appelé les parents à retourner leurs enfants à l’école.
« Nous avons vraiment regretté cette mauvaise information qui continue à circuler au sein de la population. La vaccination ne se fait pas en clandestinité. Il ya aucune campagne de vaccination en République Démocratique du Congo non plus dans la province du Haut-Uele. Oui il ya de réflexions qui se font à ce sens mais jusqu’à présent les autorités nationales n’ont pas encore décidé. Quand il aura une décision, elle sera transmise au niveau de province, territoire et même à la population. Donc les parents doivent envoyer les enfants à l’école il y a rien dans ce sens », ont-ils dit au cours d’une interview conjointe accordée à la rédaction de votre média.
Ces autorités provinciales, ont également appelé la population de ne se méfier à toutes les informations qui circulent sur les réseaux sociaux causant ainsi la psychose dans la communauté mais de faire confiance aux autorités compétentes.
Pierre Mungu Guma