Près de 300 écoliers de cinq différentes classes de l’EP 1 PATI n’étudient pas depuis le matin de jeudi 25 Mars courant pour manque d’un bâtiment confortable à Isiro. C’est la conséquence de l’écroulement la veille, de la véranda du bâtiment abritant leurs salles de classes. Le drame s’est produit la journée en pleine activité scolaire.
L’état de vétusté, en a été à l’origine, renseigne le directeur de cette école à Orientalinfo.net ce jeudi matin :
« Cela est arrivé à 12h50′ précises, j’étais dans mon bureau et d’un coup j’ai entendu l’écoulement du mur de la véranda. À ce moment là, les élèves étaient dans les salles des classes. Hélas, pris de peur certains élèves qui courraient dans le sauve qui peut, ont été légèrement blessés, et nous n’avons enregistré aucune perte en vie humaine, » se réjouit Angwandi Maledi Dominique.
« Ce bâtiment date de l’époque belge(1944). Nous appelons les autorités tant gouvernementales, éducationnelles et les bonnes volontés de vite intervenir pour réfectionner ce bâtiment, voire toute l’école afin que les élèves suivent normalement les cours », explique-t-il avant de renchérir :
“ Voyez ceux qui étudient dans cet appartement sont tous dehors, et nous attendons les autorités venir leur dire un mot. Nous demandons au parents de s’apaiser, notre bonheur c’est de n’avoir perdu aucune âme, mais nous regrettons que les élèves ne suivent pas cours”, a confié le chef d’établissement.
Cette situation ne laisse pas indifférents certains partenaires. Des différentes équipes se sont succédées depuis le jour du drame pour s’enquérir d’Ebla situation. Jeudi matin, le président de l’association nationale des parents d’élèves du Congo/ANAPECO H-U est allé lui aussi visiter cette école sinistrée.
Devant la presse, Clément Ayede a dit regretter le fait et rendu gloire à l’intervention divine, qui, selon lui a épargné plusieurs âmes de ce drame. Il tire en même temps la sonnette d’alarme pour que les autorités compétentes réagissent vite en faveur de ces enfants : « La nécessité de réhabiliter toute l’école s’avère indispensable pour bien sécuriser tous ces élèves », a-t-il déclaré.
Contacté à ce sujet, la ministre provinciale de l’EPST s’est réservée de tout commentaire à ce niveau. Toutefois, Françoise Azaro Kany a signifié que des processus sont encours du côté du gouvernement provincial pour apporter tant soit peu sa part de contribution à cette école victime de la catastrophe.
Lembakasi Joël / Isiro