La ville d’Isiro a refusé d’adhérer massivement ce mardi 30 mars 20201, à la nouvelle marche initiée par la Société Civile du Congo de concert avec des mouvements citoyens et le parti politique ECiDé pour exiger la démission du président de l’Assemblée Provinciale du Haut-Uele.
Avec faible mobilisation, les organisateurs qui l’accusent d’incompétence, du blocage des contrôles parlementaires et du copinage avec le gouverneur de province, n’ont pas réussi à activer la pression populaire pour palier à l’inertie des élus provinciaux.
Seules quelques dizaines de personnes accompagnées des mineurs étaient visibles de Mendambo en passant par le centre ville jusqu’au bureau du président de l’organe délibérant, leur point de chute avec des banderoles et calicots sur lesquels on pouvait lire : « Non au bureau Afounde », « Plus de 60 millions de $ de la redevance non traçables » ou encore la »la SOCICO dit non aux démolitions », fait observer notre permanent sur place à Isiro, Joël Lembakasi.
Mais, pour Me Timothée Kamanga, l’un des organisateurs, c’est une satisfaction car l’essentiel a été fait et le message transmis au destinataire.
Peu avant cette marche, le président de l’organe du Haut-Uele a, dans son discours d’ouverture de la session législative de mars, reconnue que la province traverse un moment de turbulence marquée par des revendications orchestrée par des politiciens assoiffés du pouvoir qui en lieu et place de porter un plus, prêchent la culture de division de la haine tribale et du soulèvement populaire pour étouffer l’élan du développement du Haut-Uele. Toute fois, Afounde Sumbu qualifie de non événement la démarche extraparlementaire visa son éviction du perchoir de l’Assemblée Provinciale.
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