L’assemblée provinciale du Bas-Uélé toujours fermée plus de trois mois après la suspension de ses activités sur injonction du ministre national de l’intérieur et sécurité.
Cette décision intervenue la veille de l’examen d’une motion de défiance contre le gouverneur Armand KASUMBU le 01 mars dernier pénalise le bon fonctionnement des institutions provinciales affirme l’initiateur deladite motion se confiant à Orientalinfo.net mercredi 06 juin 2018. Le député provincial Eddy Pascal s’insurge contre une décision illégale persistante et qui bloque la prise en compte des préoccupations de la population du Bas-Uélé.
« Les députés sont toujours en chômage. C’est vraiment regrettable car en principe, c’est l’assemblée provinciale qui est l’organe deliberant, celui de contrôle pour orienter l’exécutif afin qu’il puisse répondre aux desiderata de la population. Maintenant l’exécutif travaille en électron libre et la population en souffre. C’est triste ! » clame cet élu de la circonscription électorale de bondo et membre de la Majorité Présidentielle.
Pendant ce temps , le président de l’assemblée provinciale qui mène des lobbying à Kinshasa pour la réouverture des activités ne serait toujours pas reçu au ministère de l’intérieur plus d’un mois déjà apprend-on d’une source fiable.
Pour rappel, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité avait suspendu les activités de l’organe délibérant du Bas-Uele le 01 mars dernier au lendemain du dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement provincial accusé de megestion. Les motionnaires ont décrié une décision injuste et illégale. Pour le VPM Henri MOVA, la mesure vise à garantir la stabilité des institutions à l’approche des échéances électorale en République Démicratique du Congo.
Rédaction