Dans la province du Haut-Uele au nord-est de la RD Congo, le phénomène  » barrière routière  » refait surface avec force, contrairement à l’ambition affichée par l’actuel chef de l’exécutif provincial lors de sa prise de fonction.

Sur l’axe Niania-51 sur la RN 25 par exemple, au moins 13 barrières sont érigées par différents services étatiques notamment la Police, la DGRHU, la DGM, le TRANSVCOM, etc.

 » On les trouve entre autres à l’entrée de Nia nia centre a près deux kilomètres route mambasa, à un kilomètre route isiro, il y a deux autres barrières à 5 km de Nia nia et à 15 km de la résidence du chef de secteur MMB, une autre se trouve érigée à 21km et toutes les autres sont à 51 km », précisent nos sources dans la région.

À chaque barrière, les usagers routiers sont sommés débourser une somme allant de 2000 à 5000 franc congolais avant d’accéder à ces barrières selon qu’on est motorisé ou véhiculé.

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Cette situation ne laisse pas indifférentes les structures citoyennes dans la ville d’Isiro chef-lieu de cette province qui désapprouvent ce comeback des barrières routières. Un scénario similaire est également observé sur l’axe routier Isiro-Dungu, Isiro-Watsa et autres. Elles ont lancé lundi un ultimatum de trois jours au gouvernement provincial pour trouver solution à ce problème doublé à la multiplicité de taxes qui font grimper les prix des produits de premières nécessités sur les marchés de la ville au risque de passer aux actions des grandes envergures.

Rappelons que le 25 mai 2019 lors de la cérémonie de prise d’armes et de présentation des nouvelles autorités provinciales à la population d’Isiro, le gouverneur Christophe Baseane Nangaa avait assuré que toutes les dispositions utiles étaient prises pour mettre fin au phénomène des barrières illégales sur l’étendue de sa province tout au long de son mandat.

Orientalinfo.net