Dans la province du Haut-Uele au nord-est de la République Démocratique du Congo, plus de 600 ménages restent inondés par les eaux de pluie diluvienne du 12 et 19 juillet dernier. Trois semaines après, les sinistrés vivent le calvaire sans aucune assistance humanitaire dans l’indifférence manifeste de l’État à tous les niveaux et des organisations humanitaires.
Au total, 625 ménages sont inondés par les eaux de pluie, 139 maisons d’habitation effondrées, plus de 743 latrines abîmées, au moins 30 puits d’eau détruits et plusieurs champs et jardins inondés.
Le président du conseil territorial de la jeunesse de Niangara, Marcel Gomolo Mimongiegbe, déplore une situation inédite :
« Nous déplorons le fait que d’autant qu’il a plus de trois semaines, aucune assistance de quelque nature que ce soit. Nous nous sentons abandonnés par nos autorités à tous les niveaux (local, provincial et national) avec tous les risques possibles. Nous continuons à lancer le SOS. Pourquoi ce silence notoire de la part de nos autorités ? », s’interroge-t-il.
Dans le lot des dégâts matériels enregistrés figurent également l’envahissement par les eaux de pluie des lieux publics tels que l’hôpital général de référence, l’Institut Anoalite, le camp militaire pour ne citer que ceux là. Les rues reliant le quartier Ligunza à ceux de Mangeka et Zande restent aussi coupées paralysant la fréquentation des écoles et églises pour la quasi-totalité des sinistrés, rapporte la même source.
Héritier Mungumiyo