Plus de 78 ménages détruits et plusieurs autres dégâts matériels enregistrés suite aux vents violents, ayant soufflé le jeudi 12 août dernier sur Nambie chef- lieu de la chefferie Manziga, territoire de Niangara dans la province du Haut-Uele au Nord-est de la République Démocratique du Congo.
Le président de conseil territorial de la jeunesse du territoire de Niangara qui livre la nouvelle à Orientalinfo.net ce dimanche, indique que les sinistrés particulièrement de nombreux élèves de la place ne savent plus à quel saint se vouer après cette catastrophe naturelle :
«La journée du jeudi 12/08/2021 a été une journée de cauchemar pour la population de Nambia chef-lieu de la chefferie Manziga située à 15 km de Niangara centre. Un grand vent a vers le début des après-midi saccagé plusieurs maisons, les arbres y compris l’école primaire de Kumbatayo détruite, la toiture emportée et les élèves passent leurs examens de fin de l’année sous les manguiers qui ont résisté au vent. Même la résidence de chef de chefferie est aussi touchée. Plus de 78 ménages sont actuellement sans abri exposés à toutes les intempéries. Le camp militaire et La chapelle de l’église catholique ne sont point épargnés de ces dégâts. La population de Nambia est donc en danger», fait savoir Marcel Gomolo, président de cette structure juvénile.
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Ce leader de jeunes, rappelle par ailleurs que cette entité à été toujours victime de plusieurs problèmes que connait le territoire de Niangara sans pour autant attirer l’attention des autorités congolaises.
« Cette chefferie a été le cible de massacres de la population par les rebelles ougandais de la LRA, en plus le phénomène Mbororo est venu s’y ajouté. Mais jusqu’à présent personne ne songe à porter secours à cette population », déplore-t-il.
M. Gomolo lance par ailleurs, un cri de détresse au gouvernement provincial, national, aux organisations humanitaires, aux hommes de bonne volonté de venir en aide à cette population dont la plupart est constituée des vielles personnes et des élèves qui n’ont plus une école.
Pierre Mungu Guma